Le chat Potté, la sidération psychique

Normalement, lorsqu’on se retrouve face à un danger, une réponse émotionnelle est automatiquement déclenchée par l’amygdale, une petite structure cérébrale : on passe en mode survie.

Des glandes vont alors sécréter des hormones du stress comme le cortisol et l’adrénaline.

Elles nous permettent de mobiliser toute notre énergie et préparent notre cœur ainsi que nos muscles à l’action : le combat ou la fuite.

Lors de cette sidération psychique, le cortex devient incapable d’analyser et de réagir à la situation : la victime se paralyse. 

Dans le cas de Potté, il reste un peu « sidéré » puis son cerveau reprend le contrôle et lui permet de prendre la fuite. Mais la paralysie peut durer bien plus longtemps…

Si le cortex reste « sidéré », la réponse émotionnelle s’emballe et les sécrétions d’hormones du stress deviennent trop importantes.

Pour protéger les organes de ce tsunami, le cerveau va faire disjoncter la réponse émotionnelle, entraînant notamment une dissociation : l’impression d’être spectateur de la scène.