Dans le monde de One Punch Man, Saitama est célèbre pour sa capacité à vaincre n’importe quel adversaire en un seul coup de poing. Après un entraînement intense, il a atteint son désir ultime : être l’homme le plus fort du monde.

Et malgré cette puissance et cet accomplissement, Saitama ressent un profond vide intérieur. Mais pourquoi n’est-il pas heureux ?

© One Punch Man (2015) / J.C.Staff / Madhouse

Comme Saitama n’est pas le seul à avoir recherché le bonheur, Gatsu Sensei, prof de philosophie et vulgarisateur sur les réseaux, analyse et nous explique dans son livre “Manga Philo” ce que de grands philosophes auraient à dire du cas du chauve le plus fort (et déprimé) du monde.

Et ça commence avec Schopenhauer et un problème : et si Saitama avait fait une erreur en atteignant son but ultime ?

Selon le philosophe allemand, le souci avec le bonheur et la satisfaction, c’est qu’il faut commencer par désirer. Si on désire quelque chose, c’est qu’on est privé de cette chose. On est donc en souffrance, jusqu’à ce qu’enfin on l’atteigne !

Et une fois atteint, ce n’est même pas pour un bonheur durable

© One Punch Man (2015) / J.C.Staff / Madhouse

Car une fois comblé, l’ennui s’installe vite, jusqu’à ce qu’on retrouve un nouveau désir, et qu’on retombe dans la souffrance.

Pour Schopenhauer, on oscille donc entre souffrance et ennui à cause de nos désirs, avec de temps en temps des moments de bonheur passagers.

Pour Saitama, cette oscillation décrite par Schopenhauer est cassée. Comme il n’a plus rien de mieux à convoiter maintenant qu’il détient la puissance absolue, il se retrouve privé de tout désir.

Il ne lui reste que l’ennui, et au mieux les promos de supermarché !

One Punch Man : le poing de départ vers le bonheur ?

© One Punch Man (2015) / J.C.Staff / Madhouse

Comment accéder au bonheur ?

© One Punch Man (2015) / J.C.Staff / Madhouse

Malgré ses exploits héroïques, il se sent donc vide et blasé : en se privant de désir, il s’est privé de bonheur.

Peut-être qu’il aurait mieux valu qu’il ne comble jamais ses désirs. Mais alors, ça aurait signifié souffrir toute sa vie, d’après Schopenhauer…

Ou alors mieux : peut-être qu’au lieu de rechercher un but ultime qui lui aurait assuré un bonheur constant, Saitama aurait mieux fait d’éviter les phases de souffrance en multipliant et intensifiant les petits plaisirs.

Et ça, ça s’appelle l’hédonisme.

En parlant de petits plaisirs…

Pour la sortie du livre « Manga Philo » de @gatsusensei, les @editionsopportun nous ont donné l’occasion de vous parler d’un de nos chapitres préférés 🤩⁠
Une vraie pépite qu’on a adoré lire, on recommande ! 👏⁠

Article en collaboration commerciale non rémunérée.⁠

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Crédit One Punch Man (2015) / J.C.Staff / Madhouse 

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