Pat’Patrouille : dessin animé mignon et… politique ?

Pat’Patrouille : un monde très libéral ?

Même les séries les plus inoffensives peuvent véhiculer une certaine vision du monde, volontairement ou non.

C’est un peu extrême dit comme ça, mais mine de rien, même la plus inoffensive des séries enfantines peut diffuser une certaine vision du monde, volontairement ou non. Compte tenu de l’audience monumentale de ces gentils chiots, certains chercheurs se sont penchés sur ce sous-texte.

Les méchants : des marginaux condamnés

Dans une étude parue dans une revue scientifique dédiée à la culture, Liam Kennedy, chercheur canadien, s’intéresse à la vision du crime dans Pat’ Patrouille. Il découvre que les méchants sont le plus souvent des marginaux qui finissent condamnés à des travaux pénibles ou à des séjours en prison.

Capitalisme, gadgets et individualisme

D’après le chercheur, dans ce monde, les valeurs principales sont l’individualisme, le rejet de l’État incompétent, et le capitalisme. Les chiots par exemple vivent dans le luxe et possèdent tous les gadgets dernier cri.

Des messages positifs aussi et n’oublions pas que ce sont des chiens qui parlent

Tout d’abord, ces aspects sont contrebalancés par plusieurs messages diffusés dans la série. L’amitié, l’entraide, la lutte pour la protection de l’environnement aussi, parfois.

Et puis, rappelons qu’il s’agit tout de même d’une série pour enfants, qui n’a pas vocation à diffuser un message militant. Ainsi, même s’il est intéressant d’analyser les subtilités du discours, ce n’est quand même que des chiens qui parlent avec des voitures…

Rien de bien méchant !

Pour en savoir plus sur Pat’Patrouille :

Sources en anglais 🇬🇧⁠⁠⁠⁠⁠

• “Whenever there’s trouble, just yelp for help”: Crime, conservation, and corporatization in Paw Patrol | Sage Journals
• Puppet pups: is PAW Patrol authoritarian propaganda in disguise? | The Guardian

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